Hamawe Roots Festival – 19 mai 2013 – Hamawé County

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Les STRAPS en tête d’affiche pour clôturer le festival, comme chaque année : pas la meilleure idée peut-être, en tous cas pas dans la durée – à moins de renommer le Hamawe Roots Festival en Straps Festival ? C’est plus que leur ombre qui plane sur le festival, c’est quasi une main mise, le public désertant d’ailleurs les lieux en cours de prestation (hasard ou coïncidence ?) avant même le boeuf final en présence de toutes les formations sur les planches. Dommage… Pourquoi donc ne pas les programmer en fin d’après-midi pour en faire profiter amis, femmes et enfants, avant de laisser la place en soirée à de nouvelles découvertes venues de nouveaux horizons…?

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Les STRAPS, c’est chouette, mais la variété c’est mieux. Coup de projecteur dès lors sur les autres formations qui marquent de leur empreinte cette nouvelle édition, et plus particulièrement – palme d’or – sur les Américains un peu déjantés de The REVEREND PEYTON’s BIG DAMN BAND.

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Terminant ici à Hamawé leur mini-tournée européenne, ils démontrent que pour être Big Damn, ils sont effectivement sacrément damned en boutant le feu au chapiteau (mais vu le déluge dehors, no stress). Programmés en fin de soirée – et donc en tête d’affiche – sûr qu’ils nous auraient troué la nuit en explosant le bastringue : il n’aurait manqué qu’un fifrelin de distorsion pour que ce soit chose faite ! Il est à penser qu’ils se sont bien plu (comme la météo), à en croire leur Facebook le lendemain de leur méfait/forfait gaumais : "What a way to close out this Euro-Tour. US soldiers stationed in Germany got party started in front of stage & Belgians went nuts! So fun !" (même si notre Américaine de choc n’a pas explosé sa washboard en mille morceaux sur scène). On confirme donc vos dire: so f*****g fun & crazy . C’est que nous aussi on vient avec notre attirail de cowboy à l’Hamawé: pas uniquement chapeaux et bottes, mais nos flingues itou…!

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En fin d’aprèm, les Tchèques de BLUEGRASS CWRKOT (à prononcer en l’état) avaient ouvert le bal, suivis du Renaud PATIGNY trio, magistral au piano et puissamment accompagné d’une diva black toute en puissance également. Et quand il se laisse aller à booggier wooggier bien secondé par son autre black aux percussions, c’est carrément back to the rooooooots…

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Début de soirée, les CAJUN ROOSTERS prenaient la relève en préparant soigneusement le terrain pour le Révérend Peyton à la barbe mise en pli et son Big Damn Band. Sûr qu’il a marqué les esprits ce Kentucky Colonel, et qu’il a fait de cette édition 2013 une véritable from the vault en devenir. On en reparlera dans les chaumières, du Révérend Peyton et de ses grattes vintage dont sa (véritable) boite à cigares tunée de six cordes !

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HAMAWE Roots Festival – 12 juin 2011 – Hamawé

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Ce qu’il y a de bien avec la roots ou avec le bluegrass, chaque année au Festival Roots d’Hamawé, c’est qu’on peut danser avec les mains dans les poches, même si on a oublié ses santiags ou son stetson : le square dance, c’est ça ! Sans paraphraser Gotainer et son sampa. Si le festival s’offre les PINE LEAF BOYS qui traversent expressément l’Atlantique pour ce seul (!) concert européen, ce sont davantage les DIRTY COVER CATS qui mettent préalablement le feu aux poudres avec un set, ma foi, bien rock’n’roll.

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Ca swingue à gauche, ça boogie woogie à droite, ça rockabily au centre, dans une atmosphère tantôt cajun tantôt… simplement (et chaudement) gaumaise, sous un chapiteau d’où perlent les gouttes-de-la-vérité-qui-ne-trompe-pas-sur-l’ambiance-à-l’intérieur. Jeans et chemises à carreaux – avec ou sans taches de chili con carne… – se disputent la place aux chapeaux de cowboy et autres coiffes de paille, que ce soit sur scène où au-devant de celle-ci. Le decorum est fidèle à la tradition roots, la ferme Roiseux s’est mise sur son trente et un, le bon peuple a répondu massivement présent, les familles sont au grand complet : veaux, vaches, cochons, tout est en place pour que les STRAPS fassent comme chez eux et clôturent une nouvelle édition aussi chaude qu’Orvalesque…

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Fêtes de la Musique – 20 & 21 juin 2009 – Luxie

Il est des choses que l’on sait par essence bonnes et sans surprise (ce qui n’est pas une tare), à l’instar d’un Orval qui a vieilli quelques années en cave. Non pas que ce soit dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes (quoique avec de jeunes carottes), mais c’est ainsi avec ABBEY ROAD qui termine en apothéose ces "Fêtes de la Musique 2009" au Tchesté. Malgré quelques stûûûts techniques bien vite oubliés et pardonnés (voire ignorés de tous les poireaux présents qui ne sont pas familiers de la chose), la prestation des plus belges des Liverpooliens et des plus liverpooliens des Belges est de belle facture – et je ne parle pas de leur cachet que je ne veux d’ailleurs pas connaître. Le fait que le "When My Guitar Gently Weeps" soit dédié tout spécialement à l’homme en short (merci, Alain, je te revaudrai cela !) en dit long sur ma préférence absolue pour ce tribute d’un cover (pour ceux qui suivent). Cette merveilleuse pièce est et reste mon meilleur d’Abbey Road – enfin, de Jeff Healey. Non: des Beatles – enfin, bref. Auparavant, Carl WYATT & The Delta Voodoo Kings fait plus que me surprendre agréablement: un Johnny Winter (presque) plus vrai que nature dans sa dégaine et dans son jeu de gratte. Sans conteste la surprise du chef pour ce soir… (1ère photo).

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Les locaux de RUNNING SHOES suivis de DOLE sont par ailleurs au menu en Gaume. Qu’est-ce qui ressemble plus à un concert des Running Shoes qu’un concert des Running Shoes – le 2.345ème en ce qui me concerne, à la grosse louche. C’est comme aller par exemple à la toilette, c’est toujours la même chose mais qu’est-ce que ça fait du bien par où ça passe ! Mais comparaison n’est pas raison: restons dans le registre rock’n’roll, et profitons du moment présent. A fortiori qu’avec les Running Shoes on pense à chaque concert que c’est peut-être la der des ders qu’on en profite sur scène. Et ça, ça fait un peu mal et ça gâche alors le plaisir – c’est comme chier de la vaisselle cassée, pour rester dans le registre scatologique. Continuez de tremper votre chemise les gars, en nous délivrant le meilleur de vous-mêmes car pour ça vous êtes les meilleurs de toute la Gaume, t-shirt du PIG (Parti Indépendantiste Gaumais) arboré ou non. Pour ce qui est ensuite de Dole, sorry Rémy, je n’avais plus de cartouche pour te tirer le portrait..

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Les choses qui ont commencé avec l’Orval se termine à… Orval: les STRAPS y délivrent une prestation (hors Fête de la Musique) pour un aréopage plus, dirons-nous… conventionnel. Mais quel cadre, mes amis: vos sarraux y ont aussi fière allure que le divin breuvage qui nous y est servi! Cependant, cette prestation hors contexte reste à mon goût sans la saveur et sans la ferveur hamawéennes, mais c’est ainsi: z’y êtes pour rien..

HAMAWE Roots Festival – 31 mai 2009 – Hamawé

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Un grand moment familial de bonne humeur, de simplicité, de convivialité et de ripaille, cet annuel rendez-vous gaumais à l’Hamawe Roots Festival. Chapeaux de cow-boy et santiags de rigueur pour quelques pas de square dance (sans renverser l’Orval, s’il vous plait). The Ugly Buggy Boys mettent le feu au chapiteau avec ce qu’ils affirment inspiré par le doux ronflement des Massey Ferguson: quelque chose qui n’est pas vraiment de la country, ni du swing, ni du hillbilly, ni du rockabilly, ni du country blues, ni du boogie mais plutôt un mixed entre le hard rock des années 1920 et le western swing de demain comme ils disent ! Bref, de quoi oublier vite fait bien fait le mariachi de ces mexicanos de Viva Mexico qui précédaient. Pour suivre, The Flat Mountain Girls qui nous viennent en droite ligne des montagnes de l’Oregon et qui hument bon le far-west et l‘Appalachian Old Time Square Dance. The Straps, les locaux Bluegrass Old Time Cajun, clôturent l’affiche avec en apothéose un final endiablé où se retrouvent réunis pour un méga-jam on stage tous les bands de la journée (!)… accompagnés au triangle ou aux maracas par les politiques du cru (!!), le Gouverneur coiffé d’un stetson en premier.

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Mention plus que toute spéciale à Papy Blues qui ouvrait les hostilités en début de festival, seul à la gratte et assis sur son ampli à accus, en reprenant de main de maître les classiques des classic rocks. Il nous ressortira le grand jeu tout au long de la soirée – coiffé de mon chapeau ! – entre deux bands, sous les vivas intergénérationnels amplement mérités : quand Papy fait de la résistance, il ne fait pas les choses à moitié, le bougre : su-per-be !

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